
Le territoire français possède, très certainement, l’un des plus beaux patrimoines culturel au monde. Un patrimoine si important, qu’aujourd’hui, le budget de l’état ne permet plus d’assumer l’entretien et la rénovation de ces chefs-d’œuvre. L’ouverture du financement au grand public est une solution proposée par l’état.. Retour sur un système qui peut s’avérer avantageux.
Fiscalement, on dit oui!
Cette opération est possible grâce à la loi de 1913 sur la préservation des monuments historiques : tous les travaux de rénovation, de reconstruction, et même les charges, sont déductibles des revenus. Les intérêts de l’emprunt souscrit pour une telle opération sont déductibles, tout comme la taxe foncière est déductible des revenus. Beaucoup d’avantages pour ces projets immobiliers qui peuvent laisser rêveur, mais qui sont en réalité accessible à tous. Autre atout, et non des moindres, dans le cas ou les héritiers signe la convention indéterminée avec l’état (engagement obligatoire pour le propriétaire), ils bénéficieront de l’exonération de droits de succession.
Des monuments pour toutes les bourses !
Les budgets alloués à ce type d’investissement dépendent d’énormément de caractéristiques. Pour Yann Cesbron (responsable du pôle immobilier chez FCA), il est important de prendre en compte l’état de conservation du bien, sa proximité avec de grandes villes, sa régionalisation… Il est tout à fait possible de trouver des châteaux à partir de 100 000 euros tout cela étant encore une fois dépendant de l’environnement plus ou préservé du monument.
Quelques contraintes…
Le cahier des charges, en effet toute modification est soumise à une autorisation délivrée par l’autorité compétente et il est imposé au propriétaire de faire appel des entreprises spécialisées pour effectuer les travaux de réhabilitation. L’état est en droit d’effectuer des contrôle durant les différentes étapes des travaux.
Des investisseurs du monde entier.
Les investisseurs étrangers (notamment chinois), souvent passionnés d’histoire, sont de plus en plus nombreux à venir investir en France et notamment dans les vieilles pierres. Des demandes étrangères importantes (50 %) même si au final la majorité des transactions se font avec des acquéreurs français (environ 75 %).